Présentation

L’indemnisation due à la suite d’un accident dépend d’une expertise médicale

Cette expertise, effectuée après la consolidation des blessures, ne doit plus être effectuée par le seul médecin missionné par l’organisme assumant la responsabilité.
Le principe sacro-saint du caractère contradictoire de toute expertise rappelé par la loi Badinter du 5 juillet 1985 peut enfin être respecté.

L’ASSOCIATION NATIONALE DES MÉDECINS-CONSEILS DE RECOURS met à la disposition de toutes les victimes d’accident, des médecins spécialisés dans l’évaluation des séquelles.

Ces médecins de recours se sont engagés à rester exclusivement à la disposition des victimes, et donc n’acceptent aucune mission des compagnies d’assurances ni de tout autre organisme : social ou administratif.

Les médecins regroupés au sein de l’ANMCR,

se tiennent à la disposition de toutes les victimes pour qualifier les chefs de préjudices dont elles souhaitent obtenir l’indemnisation :

  • Les incapacités : temporaires ou permanentes (totales ou partielles)
  • L’importance des souffrances endurées
  • Les préjudices : esthétique ou d’agrément
  • Le retentissement professionnel
  • Un éventuel préjudice scolaire ou de carrière, etc.

Suite à cette évaluation, les adhérents de l’ANMCR sont prêts à défendre leur avis.
Voir la liste des médecins-conseils.

Généralités

Qui doit vous indemniser?

Ainsi que le prévoit la loi, c’est le responsable et donc la compagnie qui assure celui-ci.

Dans le cas où le responsable n’est pas identifié ou non solvable ni assuré, vous pouvez tout de même être indemnisé par un «Fonds de Garantie».

S’il s’agit d’un véhicule étranger il faut vous adresser au bureau central français.

La « réparation » du préjudice corporel comporte deux temps:

  • L’ÉVALUATION DES SÉQUELLES qui sera fixée lors d’un examen médical auquel vous serez convoqué quelques mois après l’accident.
  • L’INDEMNISATION ou traduction financière de l’évaluation médicale.

Nos conseils ne concernent que l’évaluation médicale

De suite après l’accident, la victime et sa famille n’ont à se préoccuper bien entendu que des soins prescrits par leurs médecins et chirurgiens traitants.

Toutefois, vous devez vous assurer que toutes les régions dont vous souffrez sont bien notées sur un certificat médical.

Sinon, réclamez un additif indiquant toutes les constatations, y compris une simple ecchymose et également toutes les régions douloureuses même s’il n’y a rien de visible à cet endroit.

En effet si vous souffrez encore un an après, par exemple de l’épaule, et que les documents (radios ou certificats) établis dans les jours qui ont suivi l’accident ne font pas mention de cette région, la compagnie chargée de vous indemniser refusera d’en tenir compte.